L'Eglise : Son histoire    


L'Eglise de Bonneil est implantée dans un des plus beaux sites de la Vallée de la Marne, au creux d'une large boucle de la rivière orienté vers le midi. Elle est dédiée à Notre-Dame (8 septembre). Son architecture traduit plusieurs époques échelonnées du XIIème au XVIème siècle et participe, par ses volumes simples et ses matériaux aux couleurs chaleureuses (enduits de plâtre gros et couvertures en tuiles plates), à l'animation du paysage et au pittoresque de cette région marquée de plus en plus fortement par la culture de la vigne.

L'église composée d’une nef avec deux bas-côtés, d’un transept et d’un chœur. Le chœur et la croisée du transept, dont les piliers sont ornés de beaux chapiteaux datent de la fin du XIIIe siècle, époque à laquelle le village acquit une cure indépendante. Le portail est du même temps. Les voûtes des bas-côtés et des croisillons du transept ne remontent qu’au XVIe siècle. Le clocher est bâti sur le croisillon Nord.

Celui du Sud, qui forme la chapelle de la Vierge, renferme, dans une de ses ouvertures, un fragment de vitrail du XVIe siècle, ayant pour sujet : Jésus sur la Croix.

Le maître-autel, surmonté d’un rétable du XVIIe siècle contient deux statuettes en bois sculpté : à gauche, Saint-Antoine, à droite, Saint-Sébastien. Un lambris garnit le chœur de part et d’autre.

Une croix processionnelle en cuivre, du XVe siècle, porte, en son milieu, l’image de la Vierge. Un bâton de confrérie, du XVIIIe siècle, est décoré d’une Vierge entre deux anges, qui tiennent au dessus de sa tête une grande couronne. Notons encore un seau à eau bénite en bronze, du XVe siècle.

Un certain nombre de Bouquets gagnés par les chevaliers de l’arc de la localité ornent les différentes parties de l’édifice.

Lors de la première guerre mondiale, les toitures de l'édifice avaient été endommagées et les façades Sud et Ouest de la nef détruites partiellement.

L'Eglise Notre Dame de Bonneil est classée Monument hirstorique depuis le 14 février 1921.

Aujourd'hui, le monument, malgré les soins réguliers dispensés par la municipalité, souffre de la vetusté.